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Modern Art a le plaisir d’annoncer l’exposition de Walter Price « Pearl Lines Paris » à Place de l’Alma. Il s’agit de sa deuxième exposition chez Modern Art, et de sa première dans notre espace parisien. Pour visiter l’exposition, veuillez cliquer ici pour prendre rendez-vous.


Ces derniers temps, je réfléchis à la manière dont la désinformation et l’exposition excessive aux actualités quotidiennes, transformées en divertissement, produisent des vérités multiples. Il semble que la vérité soit désormais définie par chacun, et que les biais soient instrumentalisés. Avec ce corpus d’œuvres, j’ai cherché à me rapprocher de l’abstraction en utilisant la ligne, la distorsion et les formes comme un moyen de brouiller la notion de représentation.


En peinture, l’abstraction peut déformer la vérité, laquelle devient alors changeante selon l’expérience de chacun. La répétition présente dans ces peintures fonctionne comme le recyclage algorithmique de l’information sur les réseaux sociaux. La ligne – pointillée ou parsemée de tirets – se répète, évoquant des motifs familiers tout en agissant comme des gestes dans l’espace. Ces visions fragmentées font écho à notre époque, où ce que nous vivons est construit ou manipulé à des fins de contrôle.



L’idée même de vérité – et la quête de vérité – semble avoir été abandonnée. Il paraît que, fondamentalement, nous nous accommodons tous de cette division. La palette de bleus installe une humeur mélancolique et insaisissable. Pour la plupart d’entre nous, le bleu est une couleur froide, et pourtant c’est le point le plus chaud d’une flamme. Dans cette série, les bleus incarnent la flamme – une rage invisible. Pearl Lines Paris se veut le reflet de notre présent, où le chaos domine et les fissures continuent de s’élargir. »


Walter Price est né à Macon, Georgia en 1989. Il vit et travaille à New York. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles notamment chez Greene Naftali, New York (2025 ; 2022 ; 2020) ; Walker Art Center, Minneapolis (2024) ; David Zwirner, Los Angeles, (2024), Modern Art, Londres (2024) ; Camden Art Centre, Londres (2021) ; Aspen Art Museum (2019) ; Moma PS1, New York (2018) ; et au Kölnischer Kunstverein, Cologne (2018).


L’artiste a également montré son travail en 2019 à la Biennale du Whitney et fait partie des collections permanentes du Museum of Modern Art, New York ; the Whitney Museum of American Art, New York ; Centre Georges Pompidou, Paris ; the Studio Museum in Harlem, New York ; Museum of Contemporary Art, Los Angeles; Hammer Museum, Los Angeles; Walker Art center, Minneapolis, High Museum of Art, Atlanta; Astrup Fearnley Museet, Oslo; Fondation Louis Vuitton, Paris; Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin; Hessel Museum of Art, Annandale-on-Hudson Museum of Art, Orlando, parmi d’autres.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Clément Raveu (clement@modernart.net).


Ces derniers temps, je réfléchis à la manière dont la désinformation et l’exposition excessive aux actualités quotidiennes, transformées en divertissement, produisent des vérités multiples. Il semble que la vérité soit désormais définie par chacun, et que les biais soient instrumentalisés. Avec ce corpus d’œuvres, j’ai cherché à me rapprocher de l’abstraction en utilisant la ligne, la distorsion et les formes comme un moyen de brouiller la notion de représentation. En peinture, l’abstraction peut déformer la vérité, laquelle devient alors changeante selon l’expérience de chacun. La répétition présente dans ces peintures fonctionne comme le recyclage algorithmique de l’information sur les réseaux sociaux. La ligne – pointillée ou parsemée de tirets – se répète, évoquant des motifs familiers tout en agissant comme des gestes dans l’espace. Ces visions fragmentées font écho à notre époque, où ce que nous vivons est construit ou manipulé à des fins de contrôle. L’idée même de vérité – et la quête de vérité – semble avoir été abandonnée. Il paraît que, fondamentalement, nous nous accommodons tous de cette division. La palette de bleus installe une humeur mélancolique et insaisissable. Pour la plupart d’entre nous, le bleu est une couleur froide, et pourtant c’est le point le plus chaud d’une flamme. Dans cette série, les bleus incarnent la flamme – une rage invisible. Pearl Lines Paris se veut le reflet de notre présent, où le chaos domine et les fissures continuent de s’élargir.
- Walter Price
Walter Price est né à Macon, Georgia en 1989. Il vit et travaille à New York. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles notamment chez Modern Art, Paris, France (2025); Greene Naftali, New York (2025 ; 2022 ; 2020) ; Walker Art Center, Minneapolis (2024) ; David Zwirner, Los Angeles, (2024), Modern Art, Londres (2024) ; Camden Art Centre, Londres (2021) ; Aspen Art Museum (2019) ; Moma PS1, New York (2018) ; et au Kölnischer Kunstverein, Cologne (2018). L’artiste a également montré son travail en 2019 à la Biennale du Whitney et fait partie des collections permanentes du Museum of Modern Art, New York ; the Whitney Museum of American Art, New York ; Centre Georges Pompidou, Paris ; the Studio Museum in Harlem, New York ; Museum of Contemporary Art, Los Angeles; Hammer Museum, Los Angeles; Walker Art center, Minneapolis, High Museum of Art, Atlanta; Astrup Fearnley Museet, Oslo; Fondation Louis Vuitton, Paris; Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin; Hessel Museum of Art, Annandale-on-Hudson Museum of Art, Orlando, parmi d’autres.
Pearl Lines Paris est la seconde exposition personnelle de Walter Price avec Modern Art. Pour visiter l'exposition, veuillez cliquer ici pour réserver.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Clément Raveu (clement@modernart.net).