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A Vanished Wholeness

7 mars – 12 avril 2025, Paris

A Vanished Wholeness
7 mars – 12 avril 2025

Untitled, Tim Breuer, 2025
Untitled (Woman), Willem de Kooning, ca.1950

Modern Art a le plaisir de présenter A Vanished Wholeness, une exposition de dessins et d’œuvres sur papier, datés de 1923 à 2025. L’exposition présente le travail d’artistes réunis par leur exploration du corps humain, non pas comme un tout solide, mais comme quelque chose d’agité, fragile et volatile. De nombreux exemples dans l'exposition évoquent des états d’âmes exacerbés.

Tear, Robert Smithson, 1963

Agissant comme des réponses viscérales à des récits individuels, à l’identité, à l’objectification du corps et aux conventions esthétiques, ces œuvres portent en elles des récits intenses et profondément personnels. Des spectres légers à la corporalité, des membres contorsionnés et autoportraits silencieux aux paysages oniriques ou fantasmagoriques, de nombreux artistes de l’exposition cherchent à raconter ces histoires chargées à travers différentes représentations du corps.

Untitled, Unica Zürn, 1956
Infinite Loop, Eileen Agar, 1941

Dans Infinite Loop (1941) d’Eileen Agar (1899-1991), les contours indistincts de deux figures s’entrelacent dans une étreinte complexe, représentant possiblement Agar elle-même avec son mari Joseph Bard, ou bien célébrant sa liaison avec l’artiste Paul Nash. Alimentés par des épisodes de paranoïa et d’hallucinations liées à un traumatisme, les dessins complexes d’Unica Zürn (1916-1970) réalisés dans les années 1950 représentent des formes inconnues et insondables, à la fois mi-humaines, mi-animales, qui dépassent le cadre du fantasme uniquement pathologique.

Sick at Heart, Frida Orupabo, 2024
La ville cranienne, André Masson, 1939

Pour André Masson (1896-1987), c’est l’impact durable des horreurs de la Première Guerre mondiale qui l’a poussé à inverser la notion du soi. Gravement blessé par une explosion de bombe, Masson a réalisé une série de dessins de têtes désincarnées (souvent basées sur la sienne) qui prennent l’apparence d’éclats de shrapnel reconstitués.

Untitled, František Jaroslav Pecka, 1923
Jingming Point, Guo Fengyi , 1990

L’arthrite invalidante qui a frappé Guo Fengyi (1942-2010) l’a conduite à un cheminement spirituel, guidé par les capacités de guérison du Qigong. Ce processus méditatif de guérison provoquait souvent des visions de formes corporelles fantastiques et de couleurs qu’elle reproduisait ensuite sur papier. Fengyi attribuait parfois ces visions à des forces dépassant sa propre personne. Quant à l’écrivain tchèque, paléontologue, enquêteur psychique et artiste spirite František J. Pecka (1878-1960), ses portraits colorés étaient réalisés en transe sous la direction de ses guides spirituels.

Phone Numbers, Justin Caguiat, 2024
Knabenaktstudie, Otto Meyer-Amden, 1925
Untitled, Marisa Merz, n.d.

Bien que les artistes médiumniques soient marqués par une dimension surnaturelle, Marisa Merz (1926-2019) et Otto Meyer-Amden (1885-1933) traduisent le corps avec une finesse évoquant l’impalpable et l’éthéré. Merz, par exemple, considérait souvent son travail comme volontairement inachevé et percevait l’aspect transformateur de son art comme quelque chose existant « au-delà du temps ».

Self Portrait II, Frank Auerbach, 2012
Untitled, Waldemar Zimbelmann, 2023
Yoga, Walter Price, 2024

Cette qualité intemporelle se retrouve également dans l’œuvre de Waldemar Zimbelmann, où d’étranges formes corporelles se courbent et se tordent dans l’espace. Grâce à leurs superpositions picturales et à leurs points de vue variés, le chemin vers la désorientation n’est jamais loin, une impression que l’on retrouve également dans les collages de Walter Price. Dans une veine similaire, les figures de Wura-Natasha Ogunji, réalisées en fil et en encre sur papier, remettent en question l’espace qu’elles occupent tout en dégageant un puissant sentiment d’autodétermination.

American Sleeper, Christopher Culver, 2025
Untitled (Caillebotte), Sanya Kantarovsky, 2025
Ruins of the morning, Jan Eustachy Wolski, 2024

Curatée par Simon Grant, cette exposition fait suite à celle qu’il a organisée en 2023, The Moth and the Thunderclap, à Modern Art, Helmet Row. A Vanished Wholeness présente les œuvres des artistes suivants : Eileen Agar, Kai Althoff, Frank Auerbach, John Banting, Hans Bellmer, Semiha Berksoy, Huma Bhabha, Tim Breuer, Justin Caguiat, Christopher Culver, René Daniëls, Enrico David, Guo Fengyi, Lucian Freud, Birgit Jürgenssen, Sanya Kantarovsky, Willem de Kooning, André Masson, Marisa Merz, Annette Messager, Otto Meyer-Amden, Wura-Natasha Ogunji, Frida Orupabo, František Jaroslav Pecka, Walter Price, Robert Smithson, Austin Osman Spare, Hedda Sterne, Jan Švankmajer, Alina Szapocznikow, Jan Eustachy Wolski, Waldemar Zimbelmann, Unica Zürn.

Communiqué de presse

Communiqué de presse

Modern Art a le plaisir de présenter A Vanished Wholeness, une exposition de dessins et d’œuvres sur papier, datés de 1923 à 2025. L’exposition présente le travail d’artistes réunis par leur exploration du corps humain, non pas comme un tout solide, mais comme quelque chose d’agité, fragile et volatile. De nombreux exemples au sein de A Vanished Wholeness évoquent des états d’âmes exacerbés. Agissant comme des réponses viscérales à des récits individuels, à l’identité, à l’objectification du corps et aux conventions esthétiques, ces œuvres portent en elles des récits intenses et profondément personnels. Des spectres légers à la corporalité, des membres contorsionnés ou autoportraits silencieux aux paysages oniriques ou fantasmagoriques, de nombreux artistes de l’exposition cherchent à raconter ces histoires chargées à travers différentes représentations du corps.

Dans Infinite Loop (1941) d’Eileen Agar (1899-1991), les contours indistincts de deux figures s’entrelacent dans une étreinte complexe, représentant possiblement Agar elle-même avec son mari Joseph Bard, ou bien célébrant sa liaison avec l’artiste Paul Nash. Alimentés par des épisodes de paranoïa et d’hallucinations liées à un traumatisme, les dessins complexes d’Unica Zürn (1916-1970) réalisés dans les années 1950 représentent des formes inconnues et insondables, à la fois mi-humaines, mi-animales, qui dépassent le cadre du fantasme uniquement pathologique. Pour André Masson (1896-1987), c’est l’impact durable des horreurs de la Première Guerre mondiale qui l’a poussé à inverser la notion du soi. Gravement blessé par une explosion de bombe, Masson a réalisé une série de dessins de têtes désincarnées (souvent basées sur la sienne) qui prennent l’apparence d’éclats de shrapnel reconstitués.

L’arthrite invalidante qui a frappé Guo Fengyi (1942-2010) l’a conduite à un cheminement spirituel, guidé par les capacités de guérison du Qigong. Ce processus méditatif de guérison provoquait souvent des visions de formes corporelles fantastiques et de couleurs qu’elle reproduisait ensuite sur papier. Fengyi attribuait parfois ces visions à des forces dépassant sa propre personne. Quant à l’écrivain tchèque, paléontologue, enquêteur psychique et artiste spirite František J. Pecka (1878-1960), ses portraits colorés étaient réalisés en transe sous la direction de ses guides spirituels.

Bien que les artistes médiumniques soient marqués par une dimension surnaturelle, Marisa Merz (1926-2019) et Otto Meyer-Amden (1885-1933) traduisent le corps avec une finesse évoquant l’impalpable et l’éthéré. Merz, par exemple, considérait souvent son travail comme volontairement inachevé et percevait l’aspect transformateur de son art comme quelque chose existant « au-delà du temps ». Cette qualité intemporelle se retrouve également dans l’œuvre de Waldemar Zimbelmann, où d’étranges formes corporelles se courbent et se tordent dans l’espace. Grâce à leurs superpositions picturales et à leurs points de vue variés, le chemin vers la désorientation n’est jamais loin, une impression que l’on retrouve également dans les collages de Walter Price. Dans une veine similaire, les figures de Wura-Natasha Ogunji, réalisées en fil et en encre sur papier, remettent en question l’espace qu’elles occupent tout en dégageant un puissant sentiment d’autodétermination.

Curatée par Simon Grant, cette exposition fait suite à celle qu’il a organisée en 2023, The Moth and the Thunderclap, à Modern Art, Helmet Row. A Vanished Wholeness présente les œuvres des artistes suivants : Eileen Agar, Kai Althoff, Frank Auerbach, John Banting, Hans Bellmer, Semiha Berksoy, Huma Bhabha, Tim Breuer, Justin Caguiat, Christopher Culver, René Daniëls, Enrico David, Guo Fengyi, Lucian Freud, Birgit Jürgenssen, Sanya Kantarovsky, Willem de Kooning, André Masson, Marisa Merz, Annette Messager, Otto Meyer-Amden, Wura-Natasha Ogunji, Frida Orupabo, František Jaroslav Pecka, Walter Price, Robert Smithson, Austin Osman Spare, Hedda Sterne, Jan Švankmajer, Alina Szapocznikow, Jan Eustachy Wolski, Waldemar Zimbelmann, Unica Zürn.

Pour plus d'information, veuillez contacter Charles Ndiaye (charles@modernart.net)