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Drawing towards Painting: Selected Works 1974 – 2024 Michael Simpson

24 janvier – 8 mars 2025, Bury Street

Michael Simpson Drawing towards Painting: Selected Works 1974 – 2024
24 janvier – 8 mars 2025

The Love Locked, 1974

Modern Art a le plaisir de présenter Drawing towards Paintings: Selected Drawings 1974-2024, la deuxième exposition personnelle de Michael Simpson avec la galerie. S’il est surtout connu pour ses peintures, cette exposition dévoile une pratique plus étendue. Le dessin, chez Simpson, n’est pas accessoire : il ponctue ses journées, chaque soir, dans un geste régulier et nécessaire. Utilisant des matériaux tels que le crayon charbon, la craie de tailleur, l'encre de Chine, la gouache et la peinture à l'huile, il dessine sur des surfaces à portée de main, des serviettes de restaurant, des cartons usagés, des pages de garde aux couvertures de livres. Ces choix révèlent l’élan spontané qui sous-tend son processus artistique. Chacune de ses œuvres diffère sensiblement, allant d'exemples rendus avec économie et rapidité à des dessins plus graphiques, proches de plans d'architecture. À l'instar de ses peintures, ses dessins représentent une sélection restreinte de formes répétées, notamment des confessionnaux, des bancs, des échelles et des louches de lépreux.

Squint Drawing, 2017
Confessionals, 2019

Pour cette exposition, l’artiste a extrait certains dessins d’un corpus plus large, mêlant archives étendues et recherches en cours. Sa pratique du dessin se distingue par l'utilisation de l'écriture cursive, ainsi que par des annotations et des notes personnelles qui illustrent clairement son processus de réflexion lors de la construction d'une image. Comme le souligne David Risley dans le livret de l'exposition, les dessins de Simpson sont « des dessins de travail, une réflexion manuelle : résolution de problèmes, notes personnelles, rappels visuels – purement fonctionnels ». Ces dessins sont des objets résolument matériels, faits de matière physique. Certaines séries de peintures antérieures, telles que The Burning of the Books, apparaissent ici comme des vestiges spectrales d’œuvres désormais détruites. Ces dessins en tirent une force accrue, tout en faisant office d’archive.

Bournemouth Beach Christmas Day 1990 1990
Drawing for Minbar 2014
Bench Drawing 1991
1/3
Nightjar Drawing, c.1995
Squint Drawing, 2015

Tout comme ses peintures, ses dessins expriment le même souci de résolution de problèmes, traduisant la même forme en variations, la peaufinant et la sublimant, pour se rapprocher de l'image souhaitée. Les dessins offrent une porte d'entrée vers la manière dont les peintures naissent, et plus particulièrement vers la relation symbiotique qui les unit avec les peintures. Possédant une puissance similaire il joue un rôle essentiel dans son exploration continue des mécanismes de la peinture.

The Stamping of the Books 1987
Study for Squint 2020
Two Squint Drawings 2022
1/3
Squint, 2017
Bench, 1990

« Il dessine sur tout ce qui lui tombe sous la main lorsqu'il a besoin de noter une idée : papier sulfurisé, pages de garde arrachées à des livres, serviettes de restaurant, papier à lettres. Rares sont ces morceaux de papier que l'on pourrait normalement considérer comme du papier d'artiste. Cela confère à ses dessins un caractère trouvé, comme si l'image faisait partie intégrante de la surface et y avait toujours été. Ses toiles ne sont jamais peintes jusqu'au bord, elles révèlent différentes couches et des traces de lin nu. Son utilisation de papier trouvé et ce refus de dissimuler complètement le support du tableau me semblent remplir la même fonction ontologique, celle de nous rappeler la choséité de la chose, son objectivité, nous ramenant constamment au fait qu'il s'agit d'un dessin, d'une peinture. »

Bench Drawing 1992
Two Drawings for Confessionals 2020-2021
Confessional Drawing 2023
1/3

Parallèlement, une exposition des dessins de Simpson se tient à l'American Art Catalogues de New York (du 30 janvier au 14 mars). Pour célébrer cet événement, Modern Art et American Art Catalogues ont coédité l'ouvrage Michael Simpson: 101 Drawings; Selected Works 1974 - 2024, qui comprend un essai de l'artiste et écrivain David Risley.

Disponible à l'achat ici.

Michael Simpson est né à Dorset en 1940. Il vit et travaille à Wiltshire. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles, notamment : Modern Art, Londres, (2024); Holburne Museum, Bath (2023); giant, Bournemouth (2022); Blain | Southern, Londres (2019); Minsheng Museum of Art, Shanghai (2018); Spike Island, Bristol (2016); David Roberts Arts Foundation, Londres (2014); Arnolfini Gallery, Bristol (1996 and 1983); et à la Serpentine Gallery, Londres (1985). Il a participé à des expositions collectives à Tara Downs, New York (2024); Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk (2021); Hayward Gallery, Londres (2019); Museum Moderner, Künst, Stiftung, Ludwig, Wein, Vienne (2018); Limerick City Gallery of Art (2017); Walker Art Gallery, Liverpool (2016); Contemporary Art Centre, Vilnius, Lithuania (2016); Fitzwilliam Museum, Cambridge (1999); et à la Serpentine Gallery, Londres (1987). En 2016, il a reçu le John Moores Painting Prize après avoir été nominé une première fois en 1991. Son travail fait partie des collections d’importantes institutions, notamment : British Council, Londres; Roberts Institute of Art, Londres; Long Museum, Shanghai; Louisiana Museum of Modern Art, Humlebaek; Tate, Londres; et à la Walker Art Gallery, Liverpool.

Communiqué de presse

Communiqué de presse

Modern Art a le plaisir de présenter Drawing towards Paintings: Selected Drawings 1974-2024, la deuxième exposition personnelle de Michael Simpson avec la galerie. S’il est surtout connu pour ses peintures, cette exposition dévoile une pratique plus étendue. Le dessin, chez Simpson, n’est pas accessoire : il ponctue ses journées, chaque soir, dans un geste régulier et nécessaire. Utilisant des matériaux tels que le crayon charbon, la craie de tailleur, l'encre de Chine, la gouache et la peinture à l'huile, il dessine sur des surfaces à portée de main, des serviettes de restaurant, des cartons usagés, des pages de garde aux couvertures de livres. Ces choix révèlent l’élan spontané qui sous-tend son processus artistique. Chacune de ses œuvres diffère sensiblement, allant d'exemples rendus avec économie et rapidité à des dessins plus graphiques, proches de plans d'architecture. À l'instar de ses peintures, ses dessins représentent une sélection restreinte de formes répétées, notamment des confessionnaux, des bancs, des échelles et des louches de lépreux.

Pour cette exposition, l’artiste a extrait certains dessins d’un corpus plus large, mêlant archives étendues et recherches en cours. Sa pratique du dessin se distingue par l'utilisation de l'écriture cursive, ainsi que par des annotations et des notes personnelles qui illustrent clairement son processus de réflexion lors de la construction d'une image. Comme le souligne David Risley dans le livret de l'exposition, les dessins de Simpson sont « des dessins de travail, une réflexion manuelle : résolution de problèmes, notes personnelles, rappels visuels – purement fonctionnels ». Ces dessins sont des objets résolument matériels, faits de matière physique. Certaines séries de peintures antérieures, telles que The Burning of the Books, apparaissent ici comme des vestiges spectrales d’œuvres désormais détruites. Ces dessins en tirent une force accrue, tout en faisant office d’archive.

Tout comme ses peintures, ses dessins expriment le même souci de résolution de problèmes, traduisant la même forme en variations, la peaufinant et la sublimant, pour se rapprocher de l'image souhaitée. Les dessins offrent une porte d'entrée vers la manière dont les peintures naissent, et plus particulièrement vers la relation symbiotique qui les unit avec les peintures. Possédant une puissance similaire, il joue un rôle essentiel dans son exploration continue des mécanismes de la peinture.

« Il dessine sur tout ce qui lui tombe sous la main lorsqu'il a besoin de noter une idée : papier sulfurisé, pages de garde arrachées à des livres, serviettes de restaurant, papier à lettres. Rares sont ces morceaux de papier que l'on pourrait normalement considérer comme du papier d'artiste. Cela confère à ses dessins un caractère trouvé, comme si l'image faisait partie intégrante de la surface et y avait toujours été. Ses toiles ne sont jamais peintes jusqu'au bord, elles révèlent différentes couches et des traces de lin nu. Son utilisation de papier trouvé et ce refus de dissimuler complètement le support du tableau me semblent remplir la même fonction ontologique, celle de nous rappeler la choséité de la chose, son objectivité, nous ramenant constamment au fait qu'il s'agit d'un dessin, d'une peinture. »

Parallèlement, une exposition des dessins de Simpson se tient à l'American Art Catalogues de New York (du 30 janvier au 14 mars). Pour célébrer cet événement, Modern Art et American Art Catalogues ont coédité l'ouvrage Michael Simpson: 101 Drawings; Selected Works 1974 - 2024, qui comprend un essai de l'artiste et écrivain David Risley.

Disponible à l'achat ici.

Michael Simpson est né à Dorset en 1940. Il vit et travaille à Wiltshire. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles, notamment : Modern Art, Londres, (2024); Holburne Museum, Bath (2023); giant, Bournemouth (2022); Blain | Southern, Londres (2019); Minsheng Museum of Art, Shanghai (2018); Spike Island, Bristol (2016); David Roberts Arts Foundation, Londres (2014); Arnolfini Gallery, Bristol (1996 and 1983); et à la Serpentine Gallery, Londres (1985). Il a participé à des expositions collectives à Tara Downs, New York (2024); Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk (2021); Hayward Gallery, Londres (2019); Museum Moderner, Künst, Stiftung, Ludwig, Wein, Vienne (2018); Limerick City Gallery of Art (2017); Walker Art Gallery, Liverpool (2016); Contemporary Art Centre, Vilnius, Lithuania (2016); Fitzwilliam Museum, Cambridge (1999); et à la Serpentine Gallery, Londres (1987). En 2016, il a reçu le John Moores Painting Prize après avoir été nominé une première fois en 1991. Son travail fait partie des collections d’importantes institutions, notamment : British Council, Londres; Roberts Institute of Art, Londres; Long Museum, Shanghai; Louisiana Museum of Modern Art, Humlebaek; Tate, Londres; et à la Walker Art Gallery, Liverpool.