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Tools from my chest Frida Orupabo

23 mai – 5 juillet 2025, Paris

Frida Orupabo Tools from my chest
23 mai – 5 juillet 2025

Red sweater, blu socks, 2025, tirage pigmentaire contrecollé sur Dibond et attaches parisiennes
Lialeh, 2025, tirage pigmentaire contrecollé sur Dibond et attaches parisiennes

Modern Art a le plaisir d'annoncer une exposition des nouvelles œuvres de Frida Orupabo. Il s'agit de sa deuxième exposition personnelle chez Modern Art. Les sculptures et collages de Frida Orupabo prennent pour point d’ancrage l’iconographie coloniale. Certaines images proviennent directement d’archives historiques, tandis que d’autres – glanées sur eBay, Tumblr, dans des magazines ou des films de série B – convoquent l’histoire de la photographie et son rôle dans l’objectivation brutale des corps non-blancs sous couvert d’ethnographie.

Aware, 2025, tirage pigmentaire contrecollé sur Dibond et attaches parisiennes

Bien que ses œuvres font référence à une mémoire visuelle dense et complexe, elles donnent naissance à des figures qui, une fois recomposées, s’animent d’une force, d’une vitalité et d’une présence renouvelées. Elles deviennent des sujets dotés d’une capacité de résistance. À la fin de son adolescence, l’artiste commence à réaliser des collages à partir de photos de famille. Ce geste, intime et réparateur, lui permet de mieux comprendre son héritage culturel et celui de sa famille. Frida Orupabo utilise alors un scanner pour numériser des pellicules de films, qu’elle modifie et assemble ensuite avec Microsoft Paint pour créer ses propres histoires. Elle poursuit cette pratique à l’âge adulte entre ses études en sociologie et son travail d’assistante sociale, publiant quotidiennement sur son compte instagram (@nemiepeba) le corpus d’images qu’elle constitue et transforme.

Me, 2025, tirage pigmentaire contrecollé sur Dibond et attaches parisiennes
You, 2025, tirage pigmentaire contrecollé sur Dibond et attaches parisiennes

La nouvelle série d’œuvres présentées chez Modern Art s’inspire en partie des peintures de l’artiste afro-américain Bob Thompson. Réalisées au milieu du XXe siècle, les compositions figuratives de Thompson revisitent les thèmes des maîtres anciens à travers des scènes de la vie en communauté aux accents souvent surréalistes et intenses, parfois énigmatiques et troublants. Le corps y occupe une place centrale, et les personnages qu’il représente – dans des teintes brunes, roses, bleues, jaunes ou rouges – témoigne d’une mémoire traumatique et des récits de violence qui se transmettent et persistent à travers les générations. En parallèle, l’œuvre de Frida Orupabo portent également un regard attentif sur les corps qu’elle assemble, les expériences qu’ils ont pu traverser et les structures sociales qui ont façonné – ou façonnent encore – leur existence.

Golden shoes, 2025, tirage pigmentaire contrecollé sur Dibond et attaches parisiennes
Nellie Brown, 2025, tirage pigmentaire contrecollé sur Dibond et attaches parisiennes

Dès l'entrée de l'exposition, une imposante silhouette au regard fuyant se dresse face au visiteur. Son corps, aux teintes de peau variées, est composé de fragments issus de différents modèles féminins, tandis que son visage, pensif et impassible, apparaît plus loin dans un collage mural aux côtés d'un nouvel ensemble de sculptures métalliques prenant la forme de bouquet de fleurs.

Hands, 2025, tirage fine art contrecollé sur Dibond et attaches parisiennes
Seen in a comb, 2025, tirage pigmentaire contrecollé sur Dibond et attaches parisiennes

Chacune révèle le visage d’une femme, saisi à différents instants, traversé par un éventail d’émotions : le plaisir, l’angoisse, la peur ou la résignation. Ce qui se joue hors champ demeure inconnu, mais semble peser sur chaque expression. Comme dans ses collages, où les corps sont démembrés, recadrés, puis réassemblés, le processus de fabrication chez Frida Orupabo résonne avec les violences raciales et genrées que ses oeuvres portent en elles, souvent sans mots. Autrefois objectifiées par l’appareil photographique, ces figures deviennent des sujets vivants, dotées d’une conscience propre et capables de renvoyer leur regard à celui ou celle qui les observe.

Blooming 1 2025, impression sur aluminium, acier inoxydable
Blooming 2 2025, impression sur aluminium, acier inoxydable
Blooming 3 2025, impression sur aluminium, acier inoxydable
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Frida Orupabo est née en 1986 à Sarpsborg. Elle vit et travaille à Oslo. Elle a présenté son travail lors d’expositions personnelles au Sprengel Museum, Hanovre, Allemagne (2025); On Lies Secrets, and Silence, Bonniers Konsthall, Stockholm, Suède, exposition itinérante à l’Astrup Fearnley Museet, Oslo, Norvège (2025); Fotomuseum Winterthur, Suisse (2022); Kunsthall Trondheim, Norvège (2021); Hours After, Stevenson, Johannesurg, Afrique du Sud (2020); Medicine for a Nightmare, Kunstnernes Hus, Oslo; The Mouth and the Truth, Portikus, Francfort-sur-le-Main, Allemagne (2019); et A House is a House, Galerie Nordenhake, Berlin, Allemagne (2019). Elle a également participé à de nombreuses expositions collectives dans des institutions telles que la Fondation Carmignac, Hyères, France (2024); Brooklyn Museum, Brooklyn, New York, États-Unis (2024); Museum für Gestaltung Zurich, Suisse (2023); Photography Museum Antwerp, Belgique (2023); Aargauer Kunsthaus, Aarau, Suisse (2023); Museum of the African Diaspora, San Francisco, CA, USA (2023); The Photographers’ Gallery, Londres, expositions itinérante au Muzeum Fotografii w Krakowie, Krakow, Pologne (2023); Malmö Konsthall, Malmö, Suède (2023); Louisiana Museum of Modern Art, Humlebaek, Danmark (2023); Kiasma Finnish National Gallery, Oslo, Norvège (2022); Hasselblad Foundation, Gothenburg, Suède (2021); Huis Marseille, Amsterdam, the Netherlands (2020); Moderna Museet, Stockholm, Sweden (2019), Serpentine Gallery, Londres (2017). Elle a participé à la 15th Biennale de Gwangju, Gwangju, Corée du Sud (2024); Munch Triennial, Munchmuseet, Oslo, Norvège (2022); 34e Biennale de São Paulo, Fundação Bienal, São Paulo, Brésil (2021); ainsi qu’à la 58e Exposition internationale d’art – Biennale de Venise, Italie (2019).

Communiqué de presse

Communiqué de presse

Modern Art a le plaisir d'annoncer une exposition des nouvelles œuvres de Frida Orupabo. Il s'agit de sa deuxième exposition personnelle chez Modern Art.

Les sculptures et collages de Frida Orupabo prennent pour point d’ancrage l’iconographie coloniale. Certaines images proviennent directement d’archives historiques, tandis que d’autres – glanées sur eBay, Tumblr, dans des magazines ou des films de série B – convoquent l’histoire de la photographie et son rôle dans l’objectivation brutale des corps non-blancs sous couvert d’ethnographie. Bien que ses œuvres font référence à une mémoire visuelle dense et complexe, elles donnent naissance à des figures qui, une fois recomposées, s’animent d’une force, d’une vitalité et d’une présence renouvelées. Elles deviennent des sujets dotés d’une capacité de résistance.

À la fin de son adolescence, l’artiste commence à réaliser des collages à partir de photos de famille. Ce geste, intime et réparateur, lui permet de mieux comprendre son héritage culturel et celui de sa famille. Frida Orupabo utilise alors un scanner pour numériser des pellicules de films, qu’elle modifie et assemble ensuite avec Microsoft Paint pour créer ses propres histoires. Elle poursuit cette pratique à l’âge adulte entre ses études en sociologie et son travail d’assistante sociale, publiant quotidiennement sur son compte instagram (@nemiepeba) le corpus d’images qu’elle constitue et transforme.

La nouvelle série d’œuvres présentées chez Modern Art s’inspire en partie des peintures de l’artiste afro-américain Bob Thompson. Réalisées au milieu du XXe siècle, les compositions figuratives de Thompson revisitent les thèmes des maîtres anciens à travers des scènes de la vie en communauté aux accents souvent surréalistes et intenses, parfois énigmatiques et troublants. Le corps y occupe une place centrale, et les personnages qu’il représente – dans des teintes brunes, roses, bleues, jaunes ou rouges – témoigne d’une mémoire traumatique et des récits de violence qui se transmettent et persistent à travers les générations. En parallèle, l’œuvre de Frida Orupabo portent également un regard attentif sur les corps qu’elle assemble, les expériences qu’ils ont pu traverser et les structures sociales qui ont façonné – ou façonnent encore – leur existence.

Dès l’entrée de l’exposition, une imposante silhouette au regard fuyant se dresse face au visiteur. Son corps, aux teintes de peau variées, est composé de fragments issus de différents modèles féminins, tandis que son visage, pensif et impassible, apparaît plus loin dans un collage mural aux côtés d’un nouvel ensemble de sculptures métalliques prenant la forme de bouquet de fleurs. Chacune révèle le visage d’une femme, saisi à différents instants, traversé par un éventail d’émotions : le plaisir, l’angoisse, la peur ou la résignation. Ce qui se joue hors champ demeure inconnu, mais semble peser sur chaque expression. Comme dans ses collages, où les corps sont démembrés, recadrés, puis réassemblés, le processus de fabrication chez Frida Orupabo résonne avec les violences raciales et genrées que ses œuvres portent en elles, souvent sans mots. Autrefois objectifiées par l’appareil photographique, ces figures deviennent des sujets vivants, dotées d’une conscience propre et capables de renvoyer leur regard à celui ou celle qui les observe.

Frida Orupabo est née en 1986 à Sarpsborg. Elle vit et travaille à Oslo. Elle a présenté son travail lors d’expositions personnelles au Sprengel Museum, Hanovre, Allemagne (2025); Bonniers Konsthall, Stockholm, Suède, exposition itinérante à l’Astrup Fearnley Museet, Oslo, Norvège (2024); Nicola Vassell Gallery, New York, États-Unis (2022); Fotomuseum Winterthur, Suisse (2022); Kunsthall Trondheim, Norvège (2021); Hours After, Stevenson, Johannesurg, Afrique du Sud (2020); Medicine for a Nightmare, Kunstnernes Hus, Oslo; The Mouth and the Truth, Portikus, Francfort-sur-le-Main, Allemagne (2019); et A House is a House, Galerie Nordenhake, Berlin, Allemagne (2019). Elle a également participé à de nombreuses expositions collectives dans des institutions telles que la Fondation Carmignac, Hyères, France (2024); Brooklyn Museum, Brooklyn, New York, États-Unis (2024); Museum für Gestaltung Zurich, Suisse (2023); Photography Museum Antwerp, Belgique (2023); Aargauer Kunsthaus, Aarau, Suisse (2023); Museum of the African Diaspora, San Francisco, CA, USA (2023); The Photographers’ Gallery, Londres, expositions itinérante au Muzeum Fotografii w Krakowie, Krakow, Pologne (2023); Malmö Konsthall, Malmö, Suède (2023); Louisiana Museum of Modern Art, Humlebaek, Danmark (2023); Kiasma Finnish National Gallery, Oslo, Norvège (2022); Hasselblad Foundation, Gothenburg, Suède (2021); Huis Marseille, Amsterdam, the Netherlands (2020); Moderna Museet, Stockholm, Sweden (2019), Serpentine Gallery, Londres (2017). Elle a participé à la 15th Biennale de Gwangju, Gwangju, Corée du Sud (2024); Munch Triennial, Munchmuseet, Oslo, Norvège (2022); 34th Bienal de São Paulo, Fundação Bienal, São Paulo, Brésil (2021); ainsi qu’à la 58e Exposition internationale d’art – Biennale de Venise, Italie (2019).

Pour plus d’informations, veuillez contacter Clément Raveu (clement@modernart.net).

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