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Depuis ses débuts, Mark Manders développe une pratique fondée sur l’idée « d’un autoportrait comme bâtiment ». Ce chantier en perpétuelle mutation, se décline à travers des sculptures en bronze et en bois, mais s’étend aussi à l’installation, la peinture, le dessin, l’écriture et l’édition. Ses œuvres sculpturales, souvent centrées sur des figures anonymes, sont généralement réalisées en bronze et présentent l'aspect d'une argile friable. Fréquemment associées à l’univers du mobilier domestique, elles se distinguent par un jeu d’échelle subtil : les meubles, par exemple, sont systématiquement réduits à 88 % de leur taille réelle. Cette légère distorsion altère la perception du réel, transformant l’expérience de ses œuvres en un espace à la fois formellement singulier et empreint de lyrisme. À l’image des mots dans une phrase, les sculptures et installations de Manders peuvent être recomposées à l’infini. Chaque agencement d’objets et de formes engendre de nouvelles lectures, psychologiques ou sensibles, évitant toute interprétation définitive au profit d’un univers en perpétuelle construction, riche en propositions délibérées.
Mark Manders est né en 1968 à Volkel, Pays-Bas. Il vit et travaille à Renaix, Belgique. Son travail a fait l’objet d’expositions récentes à la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin (2024); Museum of Contemporary Art, Tokyo (2021); 21st Century Museum of Contemporary Art Kanazawa (avec Michaël Borremans), (2020); Bonnefanten, Maastricht (2020); au Centro Galego de Arte Contemporanea, Saint-Jacques-de-Compostelle (2014); Collezione Maramotti, Reggio Emilia (2014); De Vleeshal, Middelbourg (2014); Carré d’Art – Musée d’art contemporain, Nîmes (2012); Irish Museum of Modern Art, Dublin (2005); the Art Institute of Chicago (2003); Renaissance Society, Chicago (2003); Pinakothek der Moderne, Munich (2003); parmi d’autres. Son exposition « Parallel Occurence / Documented Assignments » a voyagé du Hammer Museum de Los Angeles (2010) au Aspen Art Museum, Aspen (2011); Walker Art Center, Minneapolis (2011); et au Dallas Museum of Art (2012). « The Absence of Mark Manders » a voyagé de la Kunstverein Hannover (2007) Kunsthall Bergen (2008); S.M.A.K. – Stedelijk Museum voor Actuele Kunst, Gand (2008); et à la Kunsthaus Zürich (2009). En 2025, il présentera une exposition personnelle au Voolinden Museum, Wassenaar. Son travail fait partie des collections institutionnelles à travers l’Asie, l’Europe et aux États-Unis, notamment : Solomon R. Guggenheim Museum, New York; Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam; Moderna Museet, Stockholm; Museum of Contemporary Art Los Angeles; Museum of Modern Art, New York; Pinakothek der Moderne, Munich; Stedelijk Museum, Amsterdam; San Francisco Museum of Modern Art; et au National Museum of Art, Osaka.
En 2019, le Public Art Fund a commandé à Mark Manders une grande sculpture publique pour la Doris C. Freedman Plaza de Central Park, à New York. Il a également conçu d’imposantes installations sculpturales en extérieur pour le Walker Art Center de Minneapolis (2017) et pour le Rokin Square d'Amsterdam (2017). En 2013, Manders a représenté les Pays-Bas à la Biennale de Venise. Il a également participé aux Ateliers de Rennes (2016), à la Biennale d'Athènes (2007), à Manifesta (2004) et à la Biennale de Venise (2001).
Born in Volkel, the Netherlands, 1968 Lives and works in Ronse, Belgium